De nos jours, l’État français ne se limite plus à jouer son rôle d’État régalien. En effet, à cause de la présence de nombreux concours de circonstances, le rôle de l’État a connu une mutation vers des valeurs plus nobles, d’où la naissance de la fonction interventionniste de l’État. Cette intervention est aujourd’hui très accrue dans le domaine de la technologie ou du high-tech. À travers cet article, découvrez comment la France investit-elle dans les start-ups.
Par une intervention au niveau fiscal
Dans la mesure où les entreprises sont considérées comme l’un des moteurs économiques de l’État, il est normal que ce dernier mette tout en œuvre afin de stimuler leur création et développement. De ce fait, en matière de la technologie de dernière génération, les jeunes diplômés sont incités à la création d’une start-up. Afin de réussir ce coup, les dirigeants de l’État ont élaboré une stratégie relative à la fiscalité. Effectivement, les start-ups qui viennent de faire leur apparition peuvent bénéficier d’une mesure fiscale particulière. D’une part, il y a l’allègement fiscal tandis que d’autre part, il y a l’exonération. Pour ce qui est de l’allègement, l’État l’offre sous forme de crédit. Ici, il se nomme crédit d’impôt innovation qui touche toutes les start-ups œuvrant dans le domaine de la recherche et du développement. Par ailleurs, pour les exonérations, elles s’étendent sur les salaires des chercheurs travaillant sur des projets de recherches et développement. À noter que chaque start-up doit respecter plusieurs conditions avant de pouvoir profiter de ces avantages.
Par les subventions
Actuellement, l’État emprunte deux chemins pour réaliser son intervention dans les start-ups high-tech. En premier lieu, la subvention intervient sous la forme d’un prêt. Dès sa naissance, l’administration centrale injecte des fonds pour accompagner les start-ups dans la réalisation de leurs premiers pas. Ainsi le prêt peut se subdiviser en deux parties. D’un côté, il y a le prêt d’amorçage qui aide les start-upers à effectuer une levée de fonds. D’un autre côté, il y a également le prêt d’amorçage investissement qui est réservé pour les start-ups ayant réussi à réunir la levée de fonds. Ce dernier prêt joue un double rôle. Il est vrai qu’il récompense le start-up à continuer sur cette lancée, mais il incite également les autres à faire de même.
Les bourses et concours
Le dernier moyen pour l’État d’investir dans les start-ups consiste à octroyer des bourses et organiser des concours. À l’instar de la Bourse French Tech, l’État est à l’origine de plusieurs concours pour mettre en exergue le savoir-faire français. Avec ces motivations qui sont en général d’ordre pécuniaire, les jeunes entreprises sont à même de prendre leur envol et défendre la patrie en utilisant les innovations de tout genre.